Participation des parents à la vie scolaire de l’enfant

Participation des parents à la vie scolaire de l’enfant

Les rituels scolaires deviennent une activité conjointe importante des enfants et des parents. Sur quoi faut-il porter son attention en priorité ? Qu’est-ce qui vous aidera à soutenir votre enfant au cours des prochaines années sur son parcours scolaire? Que pouvons-nous changer, en particulier au début de l’année scolaire, lors d’un nouveau semestre ou lors d’un changement d’école?

 

  • Tendresse, proximité, acceptation – ne se démodent jamais et ne gâchent jamais les enfants, même à l’âge scolaire. Être proche aide dans les moments les plus difficiles. Plus c’est compliqué, plus il vaut la peine d’être plus proche de l’enfant pour qu’il ressente votre présence physiquement et émotionnellement, et qu’après tout, vous l’acceptez sans condition.

 

C’est grâce à vous qu’un enfant peut se sentir en sécurité. Etablir des exigences n’élimine pas l’affection des parents ; cela donne au contraire un sens à ces exigences et doit résulter des objectifs que le jeune se fixe. Car c’est bel et bien une question philosophique qui est soulevée ici, même si elle est posée par un enfant, à savoir « pour quoi faire? » Cette même question qui révèle aux adultes leur besoin de trouver leur propre chemin.

 

Alors, « Pourquoi j’apprends la physique? » demande l’élève. Si vous pouvez donner une réponse significative, cohérente avec les valeurs et les attentes d’un jeune, vous augmenterez sa motivation.

 

  • Comment c’était à l’école? Question de routine que les parents posent à leurs enfants après l’école. La réponse est généralement « ok, bien etc. » Nous sommes surpris qu’il n’y ait pas de réponses concrètes. Et peut-être vaut-il la peine de s’assurer que la question soit spécifique, qu’elle ouvre, encourage la conversation. Essayez de préparer une liste de questions intéressantes et amusantes. N’oubliez pas ! La question n’est pas un outil pour contrôler l’enfant. Écoutez la réponse et reportez-vous y lorsque vous poserez les questions suivantes dont voici quelques exemples:
  • Lequel des professeurs est particulièrement drôle?
  • Qu’est-ce qui t’as particulièrement intéressé aujourd’hui?
  • Avec lequel de tes camarades partirais-tu pour un long voyage?
  • Lequel des professeurs peut être particulièrement intéressant?
  • Y a-t-il un homme ou une femme à l’école à qui tu confierais ton secret?
  • Si tu étais professeur à ton école, qu’enseignerais-tu?

Et ainsi de suite … Le but est, après tout, de commencer quelque part, de s’éloigner du cliché, de susciter la curiosité. Le temps que nous passons avec un enfant se mesure à sa qualité et non à sa quantité.

 

  • Curiosité. C’est le facteur de motivation le plus fort. Chez les enfants naturellement. Les petits enfants posent en moyenne 400 questions par jour, elles sont un outil pour apprendre sur lui-même et sur le monde qui l’entoure. Avec ironie, on dit parfois: « Les enfants naissent intelligents et vont ensuite à l’école. » Le système d’enseignement traditionnel prive les élèves de ce besoin naturel « je veux savoir, je veux comprendre » car c’est l’enseignant qui pose le plus souvent des questions, et elles servent généralement à contrôler plutôt qu’à éveiller la curiosité. Notre cerveau aime beaucoup les questions, les réponses n’ont pas besoin d’être prêtes et peuvent être reportées. Si la curiosité pouvait être attisée dans chaque matière enseignée, les effets seraient certainement meilleurs. Assurez-vous que votre enfant puisse atteindre sa curiosité cognitive personnelle. Suggérez une lecture intrigante, des films intéressants qui vulgarisent également la science. En particulier pour les élèves du secondaire, je recommande le portail ted.com. Ça vaut le coup !

 

  • Rappelez-vous – dans la première année du cycle du secondaire, la période d’adaptation est une période difficile pour les élèves. C’est un moment où la solitude, l’anxiété et les premières séparations avec ses amis d’antan peuvent apparaître. Les enseignants du cycle primaire ont bien accompli la phase d’initiation. Mais désormais, cela peut être beaucoup plus difficile, car de nouveaux paramètres apparaissent, tels que de nouveaux professeurs, de nouveaux amis à se faire, etc. Comprendre et accepter les émotions d’un enfant sont la base du soutien parental. Il n’y a pas d’éducation efficace sans relations avec les parents, les enseignants et les pairs.

 

Zdzisław Hofman

Tuteur et superviseur des enseignants

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